Monde

336 readers
7 users here now

Bienvenue sur Monde, une communauté francophone dédiée à l'actualité et la culture internationale.

Le week-end, j'essayerai de le dédier à la culture, histoire de faire une pause sur l'actualité internationale :)

Merci de respecter les Règles de l'instance jlai.lu


Comment lire toute la presse pour 25€/an : le pass BNF

Presse et média

Actualités positive

Fediverse


founded 1 year ago
MODERATORS
26
27
28
29
30
31
 
 

Un site américain intéressant sur la guerre et les armes.

32
33
 
 

[Francophonie] [Afrique] À Mitahato, «premier village francophone du Kenya», parler français est «une grande opportunité»

@monde
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241004-%C3%A0-mitahato-premier-village-francophone-du-kenya-parler-fran%C3%A7ais-est-une-grande-opportunit%C3%A9

Plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement issus des pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se retrouvent en France pour parler notamment de l’avenir du français. Une langue enseignée à Mitahato, qui se présente comme le « premier village francophone du Kenya ».

#francophonie #OIF #Afrique

34
 
 

[francophonie] [Afrique] Est de la RDC: À Kisangani, l'usage d'un français parfois peu académique fait débat

@monde

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241004-est-de-la-rdc-%C3%A0-kisangani-l-usage-d-un-fran%C3%A7ais-parfois-peu-acad%C3%A9mique-fait-d%C3%A9bat

Les 4 et 5 octobre 2024, plusieurs dizaines de chefs d’États et de gouvernements issus des pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se retrouvent en France pour parler notamment de l’avenir du français.

#Francophonie #OIF #OrganisationInternationaleFrancophonie

35
 
 

La scène se déroule au club de golf de Donald Trump, à Bedminster, dans le New Jersey. L’ancien président des États-Unis est confortablement assis dans un fauteuil. A ses côtés, Theo Von, coupe mulet et petite barbichette. Ce comédien de stand-up, aux commandes de* « *This Past Weekend », l’un des podcasts les plus écoutés du pays, reçoit le candidat républicain à la présidentielle du 5 novembre.

Une heure d’une conversation amicale, où la discussion roule sur la pratique de la chasse des enfants Trump, la passion commune des deux hommes pour l’Ultimate Fighting Championship, le très populaire championnat de MMA, avant d’enchaîner sur le combat contre l’alcoolisme du frère de Donald Trump, Fred, mort en 1981. Sans oublier une séquence devenue virale, au cours de laquelle le milliardaire s’enquiert des effets de la cocaïne sur son hôte, qui lui répond que cette drogue transforme « en putain de hibou ». Pas moins de treize millions de personnes ont visionné le programme sur YouTube depuis sa diffusion, fin août.

Ces derniers mois, Donald Trump multiplie les apparitions dans des émissions animées par des personnalités masculines qui affolent les compteurs des réseaux sociaux, à l’image de Theo Von. Une tournée des popotes version testostérone qui ne doit rien au hasard. Il espère ainsi toucher leur public, en très grande majorité des hommes jeunes, peu portés sur la politique, qui ne s’informent ni par la télévision ni par les médias traditionnels. Dans ces shows, le républicain discute politique, sports de combat, cryptomonnaies ou immigration.

On l’a vu chez Adin Ross, mégastar du Net, banni en 2023 de Twitch, plateforme de diffusion en direct, pour avoir publié des déclarations homophobes et des contenus haineux. Ou encore chez Logan Paul, combattant professionnel de MMA et célèbre influenceur qui compte plus de 50 millions de followers. Les Nelk Boys, des youtubeurs adulés par leurs abonnés qui ne se lassent pas de leur vulgarité et de leur humour gras, lui ont aussi donné carte blanche en 2022 et en 2023. Début août, la bande d’Américano-Canadiens a reçu les premières confidences de son colistier, J. D. Vance.

Le vote des potes, des mecs

Près de quarante et un millions de représentants de la génération Z (les moins de 30 ans) sont appelés aux urnes le 5 novembre, dont plus de huit millions de primo-votants, selon le Center for Information and Research on Civic Learning and Engagement (Circle). Alors que la question de l’avortement a boosté la candidature de Kamala Harris chez les électrices, notamment dans cette catégorie d’âge, Trump pense avoir trouvé une parade.

*« Il cherche à attirer des jeunes hommes blancs, mais aussi noirs, hispaniques ou asiatiques, *décrypte Katherine Haenschen, professeure assistante de science politique à la Northeastern University, à Boston. Il joue sur les insécurités liées à l’économie et sur celles liées à leur frustration vis-à-vis des femmes. Certains ont le sentiment que l’Amérique leur devient hostile : ils voient les femmes prendre de l’avance dans l’éducation, obtenir des rôles qui étaient traditionnellement réservés aux hommes, et ils n’aiment pas ça. »

C’est ce que le New York Times appelle le vote des *« bros », *un raccourci familier de *brother, *soit le vote des potes, des mecs. Il s’agit d’une partie des 18-29 ans longtemps considérée comme inaccessible, mais dont les républicains pensent qu’elle pourrait faire basculer l’élection cette année.

Un vague souvenir des excès de l’ancien président

Face à eux, Donald Trump se veut le représentant d’une virilité traditionnelle. A 78 ans, le milliardaire, qui a longtemps cultivé son côté playboy, aime se présenter comme un leader fort et charismatique. Il a récemment promis aux femmes d’être leur *« protecteur », *malgré les sorties sexistes dont il est coutumier et sa condamnation au civil, en 2023, à verser plus de [88 millions de dollars de dommages et intérêts] à l’autrice Elizabeth Jean Carroll pour agression sexuelle et diffamation.

La plupart de ces jeunes n’ont qu’un vague souvenir des excès de sa présidence et du chaos qu’il a semé en appelant [à marcher sur le Capitole le 6 janvier 2021]. Quand il a remporté la Maison Blanche en 2016, ils n’étaient encore que des enfants ou des adolescents. Le format de ces émissions lui permet de dérouler posément ses arguments, voire ses mensonges, face à des personnalités bienveillantes. Le candidat tire aussi parti de la relation que les fans entretiennent avec leur influenceur favori, avec lequel ils se sentent en confiance.

Parfois, les hôtes ne cachent même pas leur sympathie. Adin Ross a ainsi offert à l’ancien président une montre Rolex et un pick-up Tesla Cybertruck customisé aux couleurs de sa campagne. Mi-septembre, deux des Nelk Boys sont montés à la tribune de son meeting à Las Vegas pour dire tout le bien qu’ils pensent de lui. Ces derniers ont aussi répondu présents pour inciter leurs auditeurs à s’inscrire sur les listes électorales.

La stratégie de Trump peut-elle s’avérer payante quand Kamala Harris mise, elle, sur la viralité d’Instagram et de TikTok pour atteindre les plus jeunes électeurs ? Aux Etats-Unis, les moins de 30 ans ont l’habitude de voter massivement pour les démocrates. En 2020, ils s’étaient particulièrement mobilisés, plaçant très largement Joe Biden devant Donald Trump. *« Si ce dernier parvient à réduire la marge de Kamala Harris auprès des jeunes, cela peut changer la donne dans les Etats-clés », *indique la professeure Katherine Haenschen. Dans une élection qui s’annonce serrée, chaque voix compte.

36
 
 

cross-posted from: https://jlai.lu/post/11113885

37
38
 
 

Chine-UE : un accord est-il possible sur la taxation des véhicules électriques chinois en Europe ?

@monde

L’Union européenne s’apprête à prendre une décision définitive sur la taxation des exportations chinoises de voitures électriques. Après des mesures provisoires imposées le 4 juillet dernier les ajustements se poursuivent et les positions des Européens fluctuent sous forte pression de Pékin.

#UE #UnionEuropeenne #Chine #économie #voitureElectrique

39
 
 

Littérature pakistanaise : du sort des femmes dans les hauteurs de l’Himalaya

@monde

C’est dans un univers profondément dépaysant que nous transporte Mille et une roses sauvages, le roman de l’auteure pakistanaise Feryal Ali-Gauhar : celui de la haute montage, les régions de l’Himalaya où vivent des communauté isolées.

#Livre #Hymalaya #FeryalAliGauhar

40
 
 

Vietnam : une longue marche vers la prospérité

@monde

https://asialyst.com/fr/2024/09/20/vietnam-longue-marche-prosperite/

Hanoï s’est fixé l’objectif de rejoindre le club des pays développés en 2045. Un projet ambitieux et semé d’embûches, car le Vietnam n’est pas la Chine. Le pays commence à vieillir, le contexte international est beaucoup moins porteur, les ravages du changement climatique et de la pollution mettent en danger la soutenabilité de la croissance, et le Parti Communiste ne change pas.

#Vietnam #Économie

41
 
 

Réflexion intéressante sur le le populisme punitif, une dictature "cool" et le kaki washing.

42
 
 

Le 7 octobre : la double falsification de l’histoire

@monde

https://www.politis.fr/articles/2024/10/israel-palestine-le-7-octobre-la-double-falsification-de-lhistoire/

Dès le lendemain de l’attaque du Hamas, il y a un an, un récit s’est imposé dans l’espace public. Il n’y aurait pas d’« avant », et l’« après » n’aurait été que légitime défense d’un État menacé dans son existence même. Toute tentative d’affirmer le caractère colonial du conflit israélo-palestinien est devnue suspecte d’antisémitisme.

#israel #palestine #netanyahou

43
 
 

Israël/Palestine : pour aller plus loin

@monde
https://www.politis.fr/articles/2024/10/selection-israel-palestine-pour-aller-plus-loin/

Une sélection de livres, de films, de documentaires, etc. pour compléter la lecture de notre numéro spécial consacré au conflit israélo-palestinien, un an après le 7 octobre.

#israel #palestine #livre #film

44
 
 

[USA] [Trump] Assaut sur le Capitole : Donald Trump accusé d'être impliqué "à titre privé"

@monde
https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20241003-assaut-capitole-trump-implique-a-titre-prive-immunit%C3%A9-pr%C3%A9sidentielle

Dans un document rendu public mercredi, le procureur spécial en charge de l'enquête sur les tentatives de Donald Trump d'inverser les résultats de 2020 estime que ce dernier a agi "à titre privé en tant que candidat". Ces faits ne seraient donc pas couverts par l'immunité pénale reconnue au président américain cet été par la Cour suprême.

#usa #DonaldTrump #CoupEtat

45
46
47
48
 
 

Un tournant dans la crise des sans-abri ? Depuis que la Cour suprême a décidé fin juin qu’il n’existait aucun droit constitutionnel à dormir dans la rue, les municipalités de l’Ouest américain commencent à démanteler les campements, et notamment en Californie, l’Etat qui compte quelque 186 000 homeless, soit un tiers des personnes sans logement aux Etats-Unis.

Le 28 juin, la Cour suprême a renversé une jurisprudence de 2019 qui interdisait aux villes de criminaliser le fait de dormir dans un lieu public si elles n’étaient pas en mesure de proposer un hébergement aux sans-abri – ceci au nom du 8e amendement de la Constitution qui prohibe les châtiments « cruels et inhabituels ».

La Cour a estimé que le 8e amendement ne s’appliquait pas à la situation des homeless. Une décision majeure qui permet de nouveau aux municipalités d’imposer des amendes voire des peines de prison aux sans-abri, même si aucune solution d’hébergement n’est disponible.

Décriée par les associations humanitaires, la prise de position des juges a été saluée par les élus, notamment démocrates, majoritaires dans les grandes villes de l’Ouest et débordés par l’augmentation du nombre de sans-abri sur leur territoire, par ailleurs en baisse dans le reste du pays. En période électorale, les élus ne peuvent ignorer que le spectacle des homeless prostrés sur les trottoirs est un crève-cœur de plus en plus intolérable pour leurs concitoyens.

Fin juillet, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, l’un des porte-voix de la gauche progressiste aux Etats-Unis, a rendu un décret ordonnant à ses services de commencer à éliminer les tentes installées sur des terrains appartenant à l’Etat : parcs, plages, édifices publics, bords des routes, zones se trouvant sous les échangeurs d’autoroutes. Les agents ont été invités à procéder « humainement » : les expulsés doivent être prévenus de quarante-huit à soixante-douze heures à l’avance, être mis en relation avec les services sociaux, et leurs biens personnels être étiquetés et conservés pendant au moins soixante jours.

Le gouverneur est allé lui-même donner l’exemple : il a déblayé tentes et détritus sous un pont d’autoroute avec les agents municipaux des transports. Gavin Newsom s’impatiente. Depuis son entrée en fonction en 2019, le Golden State a consacré quelque 24 milliards de dollars à essayer de résoudre la question des sans-abri. Les statistiques ont à peine évolué : toujours 186 000 personnes dans la rue, selon le recensement effectué en janvier, soit cinq mille de plus qu’en 2023. Sanctions pénales

La plupart des municipalités californiennes ont commencé à démanteler les villages de tentes. Quatorze d’entre elles ont publié des ordonnances interdisant le camping. Santa Monica songe même à interdire aux sans-abri de transporter sacs de couchage et oreillers. Mais certains élus, comme Karen Bass, la maire de Los Angeles, s’inquiètent des conséquences de la décision de la Cour suprême. « Il ne faudrait pas qu’elle soit utilisée comme une excuse pour tenter de résoudre le problème des sans-abri par des arrestations ou cacher la crise dans les villes voisines ou en prison », a-t-elle réagi.

Depuis son élection en 2022, Karen Bass a fait de la crise des sans-abri – quelque 45 000 personnes dans la mégalopole de Californie du Sud – une priorité. Elle a multiplié les acquisitions de motels pour héberger les homeless et les rapprocher des services sociaux. Pour la première fois en six ans, le nombre de personnes sans abri à Los Angeles a légèrement diminué, selon le recensement effectué en janvier par l’Autorité des services pour les sans-abri.

London Breed, la maire de San Francisco, s’est au contraire félicitée de ses nouveaux pouvoirs. Confrontée à une réélection difficile le 5 novembre, la démocrate a ordonné le démontage des tentes et multiplié les offres de tickets de bus gratuits à ceux prêts à quitter la ville. Elle a aussi commencé à s’attaquer aux véhicules en stationnement illimité dans lesquels dorment les sans-abri, non pas les toxicomanes installés dans le centre-ville, mais des travailleurs précaires, voire des étudiants. Ses services imposent désormais des sanctions pénales contre les « campeurs » qui refusent un hébergement. « Nous ne pouvons pas laisser les gens rester dans des tentes s’ils refusent nos offres, a-t-elle expliqué. Et nous ne le ferons pas. »

Le durcissement n’est pas sans effet. Fin septembre, vingt-six tentes avaient été dénombrées à Tenderloin, le quartier des sans-abri et des hôtels précaires à San Francisco : le nombre le plus bas depuis le 1er mai (elles étaient alors plus de soixante-dix). Depuis que la ville a intensifié l’application des lois anticamping, le 1er août, la police a interpellé 215 sans-abri, selon le média en ligne The San Francisco Standard : 80 % d’entre eux pour occupation illégale ; les autres pour possession de drogue, présentation d’une fausse identité ou en vertu de mandats d’arrêt en cours.

Les démocrates sont au pied du mur. Les républicains ont fait de la Californie le punching-ball de leurs attaques contre la gauche et le symbole de l’échec des politiques progressistes et du déclin qui attend l’Amérique si elle cède aux sirènes de Kamala Harris, ex-procureure et sénatrice du Golden State, et de ses amis comme Gavin Newsom. « Il est important que les forces progressistes du pays montrent qu’elles sont capables de gérer » la question des sans-abri, a considéré le membre du conseil municipal de San Francisco Rafael Mandelman, peu après le début du démantèlement des tentes.

Pour les électeurs, il est plus que temps. Elu maire de San Francisco en 2004, Gavin Newsom promettait déjà de régler le problème des homeless, comme le lui rappellent régulièrement les républicains. A son départ de la municipalité en 2011, plus de six mille personnes étaient toujours sans logement. A peine moins qu’aujourd’hui.

49
50
view more: ‹ prev next ›