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C'est exactement la stratégie de ces dirigeants de pacotille depuis des décennies : détricoter le secteur public pour mieux justifier des rustines issues du secteur privé qui acquiert au passage un pouvoir croissant sur des décisions qui devraient relever de nos institutions démocratiques. Je ne me résigne pas à accepter qu'on laisse faire.
Note que le privé, c'est pas forcément des société capitalistes, ça peut être des assoces ou des coops. Perso je commence à voir la résistance de ce coté là aussi. C'est un peu l'histoire des mutuelles et des premières caisses de prévoyance.
La nuance est bienvenue et j'abonde dans ton sens. Face à des États qui sont gangrénés par les intérêts privés, l'intérêt public et collectif dépend de plus en plus des organisations non gouvernementales ou des coopératives. Malheureusement, ces rustines-là (qui ont notamment amorti la crise sanitaire) on ne les soutient guère et on les pousse à rentrer dans le moule : financements par appels à projets, marchés publics taillés pour les plus grosses structures...
Cf. dans La Revue Dessinée n°42 (novembre 2023), l'enquête sur le groupe SOS :